Menstruations, ménopause, andropause. Votre cycle hormonal modifie souvent votre appétit ? Quelques explications simples par Marion Aubert, Diététicienne à Thalazur Cabourg !
On peut avoir moins faim pendant la période des règles (la 1ère moitié du cycle) et au cours de l’autre moitié, être victime de fringale. Deux hormones sont impliquées : l’œstrogène et la progestérone.
L’œstrogène, dont la sécrétion est plus importante pendant la 1ère moitié du cycle, diminue plutôt l’appétit. En revanche, la progestérone, dont la production prédomine pendant la 2ème moitié, l’augmente. Ces changements hormonaux peuvent affecter les processus d’élimination normaux des fluides. Ce qui conduit à une désagréable sensation de ballonnement et une variation temporaire de poids.
Alors détendez-vous, un kilo pris pendant les deux dernières semaines du cycle se perdra normalement et sans effort particulier au cours des deux semaines suivantes !
L’andropause (chez l’homme de 45 à 65 ans) et la ménopause (chez la femme de 45 à 55 ans) sont liées à un phénomène hormonal.
Tandis que la ménopause implique les hormones œstrogènes, c’est la testostérone qui marque l’andropause. De même, alors que dans la ménopause les ovaires se mettent au repos, impliquant un arrêt progressif et définitif de la production d’œstrogène, dans le cas de l’andropause la fabrication de la testostérone est seulement ralentie.
Une diminution de l’activité physique, de nouvelles habitudes alimentaires parfois déséquilibrées et des modifications hormonales entraînent une fonte des muscles et une augmentation des tissus graisseux, notamment au niveau abdominal, augmentant ainsi les risques cardiovasculaires et modifiant le métabolisme de base.
Ce métabolisme de base est une dépense d’énergie nécessaire au maintien de la vie lors du repos. Elle assure la vie fondamentale des cellules, les mouvements respiratoires, le battement du cœur, un certain tonus musculaire (les muscles brûlent des calories même au repos) le fonctionnement de l’appareil glandulaire et du système nerveux. Si ce métabolisme est ralenti, l’apport énergétique journalier doit alors être modifié en conséquence.
Ainsi, pour lutter contre cette prise de poids, pratiquez régulièrement une activité physique, ayez un bon rythme de sommeil, évitez les excès de sucre, d’alcool, de mauvaises graisses… Et attention aux quantités prises, elles doivent être en adéquation avec vos activités pratiquées au quotidien.
Différentes activités de détente existent et participent au bien-être journalier : massage, méditation, travail respiratoire, sophrologie, yoga, lecture, bain, peinture…